Paroisse des Saints Evêques de Nantes
Vous serez mes témoins
En ce début d’année scolaire, en ce temps où beaucoup d’activités reprennent, il nous est bon de nous rappeler cet ordre du Seigneur Jésus à ses apôtres après sa résurrection, ordre qui est en même une promesse: « Vous serez mes témoins ». Act 1,8
La vitalité d’une paroisse, en effet, ne se mesure pas au nombre de ses activités ni au nombre de ceux qui y participent régulièrement, mais à la profondeur du témoignage de ses membres, profondeur que Dieu seul connaît en vérité.
« Vous serez mes témoins » : cette forte injonction nous rappelle qu’il est vain d’énumérer nos incapacités, notre petitesse, mais qu’au contraire il est nécessaire de nous tourner vers Celui qui nous donne cet ordre ; nous ne pouvons rien faire sans lui ; mais, ne l’oublions pas, lui ne veut rien faire sans nous, il a besoin de notre décision, de notre détermination, de l’offrande de notre disponibilité.
Si la Vierge Marie, dont nous allons fêter la Nativité ce 8 septembre, est l’étoile de l’évangélisation, c’est bien parce qu’elle est le modèle de la confiance et de la disponibilité. Non seulement elle est le modèle, mais elle est aussi la Mère, c’est-à-dire celle qui va façonner en nous, si nous le lui demandons, cette attitude de confiance disponible, de disponibilité confiante. N’hésitons pas à nous tourner vers elle, à la prier : quand notre foi en Dieu vacille ou se résigne, quand notre disponibilité est à moitié endormie, cette foi et cette disponibilité peuvent se ranimer à la pensée de la Vierge Mère humble et confiante.
« Vous serez mes témoins » : Dieu n’appelle pas ceux qui sont forts, mais il donne la force de son Esprit à ceux qu’il appelle. Écoutons ces paroles de sainte Thérèse d’Avila, docteur de l’Église : «Il importe de ne pas tenir compte de la faiblesse de nos moyens, lorsqu’il s’agit du service du Seigneur, quels que soient les obstacles, car il a le pouvoir de donner la force aux faibles et aux malades la santé … Souvent, je l’avoue, à cause de ma misère et de ma faiblesse, j’ai craint, j’ai douté. Cependant je n’ai pas le souvenir que le Seigneur m’ait jamais refusé, et cela par pure miséricorde, la grâce de vaincre ces tentations et, malgré les difficultés, de me précipiter vers ce que je croyais lui être le plus agréable. Je vois clairement que je ne faisais moi-même que peu de choses, mais Dieu, pour tout faire lui-même, n’attend que notre décision.» « Il faut commencer le chemin. » (Livre des Fondations)
Oui, Dieu, pour tout faire lui-même, n’attend que notre disponibilité et notre décision
La vitalité d’une paroisse, en effet, ne se mesure pas au nombre de ses activités ni au nombre de ceux qui y participent régulièrement, mais à la profondeur du témoignage de ses membres, profondeur que Dieu seul connaît en vérité.
« Vous serez mes témoins » : cette forte injonction nous rappelle qu’il est vain d’énumérer nos incapacités, notre petitesse, mais qu’au contraire il est nécessaire de nous tourner vers Celui qui nous donne cet ordre ; nous ne pouvons rien faire sans lui ; mais, ne l’oublions pas, lui ne veut rien faire sans nous, il a besoin de notre décision, de notre détermination, de l’offrande de notre disponibilité.
Si la Vierge Marie, dont nous allons fêter la Nativité ce 8 septembre, est l’étoile de l’évangélisation, c’est bien parce qu’elle est le modèle de la confiance et de la disponibilité. Non seulement elle est le modèle, mais elle est aussi la Mère, c’est-à-dire celle qui va façonner en nous, si nous le lui demandons, cette attitude de confiance disponible, de disponibilité confiante. N’hésitons pas à nous tourner vers elle, à la prier : quand notre foi en Dieu vacille ou se résigne, quand notre disponibilité est à moitié endormie, cette foi et cette disponibilité peuvent se ranimer à la pensée de la Vierge Mère humble et confiante.
« Vous serez mes témoins » : Dieu n’appelle pas ceux qui sont forts, mais il donne la force de son Esprit à ceux qu’il appelle. Écoutons ces paroles de sainte Thérèse d’Avila, docteur de l’Église : «Il importe de ne pas tenir compte de la faiblesse de nos moyens, lorsqu’il s’agit du service du Seigneur, quels que soient les obstacles, car il a le pouvoir de donner la force aux faibles et aux malades la santé … Souvent, je l’avoue, à cause de ma misère et de ma faiblesse, j’ai craint, j’ai douté. Cependant je n’ai pas le souvenir que le Seigneur m’ait jamais refusé, et cela par pure miséricorde, la grâce de vaincre ces tentations et, malgré les difficultés, de me précipiter vers ce que je croyais lui être le plus agréable. Je vois clairement que je ne faisais moi-même que peu de choses, mais Dieu, pour tout faire lui-même, n’attend que notre décision.» « Il faut commencer le chemin. » (Livre des Fondations)
Oui, Dieu, pour tout faire lui-même, n’attend que notre disponibilité et notre décision
Père Christian Gallois +;